Les terres du Triangle de Gonesse se soulèvent
Situés à seulement 15km de Paris entre 2 aéroports (Roissy et le Bourget) et interdits à l’habitat permanent, les 700 ha (900 terrains de foot) de terres exceptionnellement fertiles du Triangle de Gonesse sont menacés par une gare de la ligne 17 Nord du Grand Paris Express et une cité scolaire de plus de 2300 élèves avec internat.
1328 signatures locales pour les terres agricoles et contre la cité scolaire loin des villes
Quoiqu’en disent M. Blazy, maire de Gonesse, M. Doll, président de la communauté d’agglomération, Mme Cavecchi, présidente du département et Mme Pécresse, présidente de la région, les riverain·e·s s’opposent à ces projets. 1328 habitant·e·s de Gonesse, Arnouville et Villiers-le-Bel ont signé, en seulement un mois, une pétition exclusivement papier exigeant une concertation publique sous l’égide de la Commission nationale du débat public sur le choix de l’emplacement de la cité scolaire, dans le but de la rapprocher des habitants et de préserver les champs.
La Cour des Comptes épingle la Ligne 17 Nord
Elle envisage l’abandon de la ligne 17 Nord dont la fréquentation attendue, particulièrement faible, entraînerait une exploitation largement déficitaire. Elle signale que le bilan socio-économique n’a pas été revu à la baisse malgré l’abandon en 2019 du projet de mégacentre commercial EuropaCity et du terminal T4 de Roissy.
Des terres agricoles millénaires inestimables
Elles apportent de la fraîcheur lors des canicules, absorbent les eaux de pluie et évitent les inondations.
Elles sont un havre de biodiversité (faune et flore) et un bout de campagne pour les quartiers populaires.
Elles pourraient fournir les cantines en produits frais et sans produits chimiques. Préserver ces terres, c’est préserver la santé publique.
Les terres du Triangle de Gonesse ne sont pas une zone vide à combler et à anéantir sous une coulée de béton dans le seul but de remplir les poches des grandes entreprises du BTP. L’intérêt public doit passer avant les intérêts privés.